En réponse à la mobilisation des « gilets jaunes » le Président de la République a annoncé le 10 décembre 2018 la volonté de mettre en oeuvre des mesures sociales, ainsi que le lancement d’une grande concertation à l’échelle nationale, sur une durée d’environ trois mois. Il a souhaité que ce débat nationale s’appuie en particulier sur les maires, « interlocuteur naturels des citoyens qui doivent en recevoir les demandes et s’en faire le relais ».
L’Association des maires d’île de France(AMIF) n’a pas attendu les annonces du Président de la République pour mobiliser les maires franciliens. Le 3 décembres 2018, considérant la crise démocratique et sociale que traversait la République Française, et l’absence de structuration de ce mouvement d’initiative populaire qui ne permettait pas de s’appuyer efficacement sur les relais de la société civile organisée existants. Stéphane BEAUDET a souhaité, avec Jacques JP MARTIN et Sylvine THOMASSIN, respectivement 1er Vice-président et Secrétaire Générale de l’AMIF, que les maires puissent se faire l’écho des demandes, vœux et propositions de citoyens à travers la mise en place de cahiers de doléances dans chaque commune. L’objectif étant de recréer du lien, de façon pacifiste, constructive. L’intérêt principale de cette méthode réside dans son ancrage territoriale et son rapport direct aux habitants, qui permet de mettre en exergue les particularités des revendications propres à chaque type de territoire.
En l’espace de plusieurs semaines, près de 400 communes franciliennes ont répercuté cette initiative en mettant n place des cahiers de doléances dans les Hôtels de ville, maison du peuple et lieux de dialogue républicains entre les pouvoirs publiques et les habitants de tous les territoires.
L’AMIF a collecté les cahiers de doléances de l’ensemble des communes franciliennes qui les ont mis en place, soit près de 3000 contributions.
Source : https://www.amif.asso.fr/nos-publications/1136-synthese
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